Les métiers manuels
Written by Caroline, Posted in Perso
J’ai comme projet depuis quelques temps de vous parler de métiers manuels.
Pourquoi ?
Je ne sais pas pour vous mais quand on a commencé à me demander de choisir quel métier je voulais faire je n’en savais strictement rien. Mais une chose est sûre je me disais que la réussite ce ferait dans un bureau. Il fallait faire de longues études, chères, avoir un gros diplôme, une mention et décrocher un stage parmi de grandes sociétés. C’est comme ça que je voyais l’avenir idéal.
J’ai alors forcé ma voie vers ce genre d’aspirations. J’ai eu mon Bac scientifique (sans mention), j’ai choisi des études atypiques pour l’époque (j’ai fait 2 ans en France et 2 ans aux Etats-Unis) en commerce, j’ai fait mon premier stage dans une très belle maison de luxe. Et puis j’ai commencé à flirter avec la réalité du monde du travail et ai alors travaillé en tant que vendeuse puis commerciale. J’ai refait des études pour avoir le sacro-saint Bac+5 grâce auquel je me suis spécialisée en nouvelles technologies (un secteur porteur). Et j’ai fini en agence digitale.
Est-ce que j’aime mon métier ?
Certains jours ça m’arrive. Il est stimulant et mes missions changent souvent. Je voyage un peu grâce à lui. C’est en cela que ça me plaît le plus. Mais je suis amoureuse d’un homme qui vit de sa passion et je peux vous dire que ça fait drôlement envie.
Quel rapport avec les métiers de création ?
Et bien je pense que s’ils n’étaient pas autant dévalorisés plus de gens y réfléchiraient avant de leur fermer la porte. J’ai toujours été très manuelle et pour autant je n’ai jamais considéré un avenir dans un métier moins « intellectuel ». Le système veut ça et aujourd’hui nous perdons des savoir-faire précieux parce que personne ne veut prendre la relève. Et pour autant il n’y a jamais eu autant de chômeurs. Attention les métiers manuels ne sont pas tout roses. Ce sont souvent des métiers répétitifs, parfois ingrats, mais aucun métier n’est simple.
C’est pourquoi j’essaie de rencontrer des artisans pour les suivre dans leur quotidien et pour qu’ils me parlent de leur métier.
Comme je vous ai déjà raconté une journée particulière chez Louis Vuitton, une visite au musée Baccarat ou plus récemment à l’usine Bernardaud, je vous propose de faire la connaissance de ces artisans de façon plus intime.
Le premier portrait que j’ai réalisé est celui d’un artisan fleuriste que j’aime beaucoup et que vous retrouverez très bientôt ici.
J’ignore si j’arriverai à continuer ce projet qui m’est si cher aux Etats-Unis mais je vais essayer.
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I have a project: blogging about manual jobs and craftspersons.
Why?
In high school, when I was asked to say what jobs I’d like to do, I had no idea. The only thing I knew was that success had to be in an office. Meaning long studies, expensive ones, big diplomas, awards, starting a career in a famous company. That was what I thought as an ideal future.
So I pursued this path. Got my baccalaureate in Science (no honors), chose unusual studies at the time (2 years in France and 2 years in the US) in Commerce, got a first internship in a luxury company. And then I started to feel the reality of the job market and worked as a salesperson. Then went back to school to get the famous MBA and specialized in new technologies (a growing industry). And ended up in digital agencies.
Do I like what I do?
Some days I do. It’s a stimulating job, my missions change quite often, and I get to travel. I guess that all I really like about my job. I am married to a man who makes a living from his passion. And I can tell you: I envy him!
What’s the link with crafts?
Well I think in France we are too often discrediting these crafts jobs. I have always been very manual. Yet, I never considered a job other than an « intellectual » one. The French system does that and now we are losing precious savoir-faire because no one wants to do these jobs anymore even though the unemployment has reached historical levels.
I am not saying that these jobs are easy and pleasant though. It is usually very repetitive, sometimes ingrate. But well no job is simple, right?
That’s why I am trying to meet with some craftsperson to live in their shoes for a day and to ask them to talk about what they do.
Just like I blogged about a Louis Vuitton event, a visit to the Baccarat museum or more recently about Bernardaud factory, I have decided to meet some craftspersons in a more intimate way.
The very first portrait I did is of a florist I love. You’ll soon read about her.
I hope I’ll be able to continue this dear project of mine in the US but I’ll try.
Hâte de lire ce futur article! et des artisans tu es trouveras surement là où tu vis!
Oui j’espère :)
Génial ! Euh, j’ai un peu l’impression que tu racontes l’histoire de ma vie en fait. :-)
Ahah ! Ça ne m’étonne pas. En fait en en parlant autour de moi je me suis rendue compte que c’était un sujet qui touchait plus de monde qu’il n’y paraît ;)
more more more…
Never stop doing this!